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Les rideaux sont tombés le dimanche 8 août 2021 sur les jeux de la 32e olympiade, «Tokyo 2020» (Japon, du 24 juillet au 8 août 2021). Et les représentants du Mali (les athlètes Djénébou Danté et Fodé Sissoko, le taekwondoïste Seydou Fofana et le nageur Sébastien Kouma) ont encore donné le meilleur d’eux-mêmes pour rivaliser avec les meilleurs dans leurs disciplines. A défaut de médaille, ils ont acquis de l’expérience et prouvé que, avec un peu plus de moyens, on peut compter sur eux. D’où l’urgence de se remettre au travail dès à présent pour espérer intégrer enfin le cercle des pays médaillés aux JO «Paris 2024».
«Je me suis quand même retrouvé face à un champion du monde, Lee Dae-hoon… J’ai essayé de rattraper mon retard, mais je n’ai pas eu de chance…» ! Ainsi s’est exprimé Seydou Fofana (interrogé par RFI), notre jeune taekwondoïste de 27 ans qui a frôlé l’exploit (battu seulement par 11-9) de battre un triple champion du monde et se rapprocher du podium olympique en disputant une finale de bronze. Pour sa première participation aux Jeux olympiques (JO), il a fait forte sensation. Il était le seul de nos quatre représentants à avoir obtenu son ticket pour «Tokyo 2020» en qualification.
«Je suis heureuse et fière d’avoir pu participer et représenter mon pays aux JO. Mon rêve était d’obtenir une médaille pour le Mali comme je l’avais fait aux Jeux de la Francophonie et comme le souhaitaient tous les Maliens», a aussi réagi Djénébou Danté (100) qui aurait aussi aimé se mesurer aux autres sur les 400 m, une épreuve qui lui a réussi ces derniers temps.
Quant au pensionnaire de Lille Métropole Athlétisme et champion de France d’élite en salle au 200m, Fodé Sissoko, il a terminé 5e de la première série de l’épreuve avec un chrono de 21’’00.Insuffisant pour prétendre à une place en demi-finale.
En natation, Sébastien Kouma n’a pas pu aussi atteindre les demi-finales des 100 mètres brasse pour espérer prétendre à une médaille. Après un bon premier 50 (28”79), le jeune nageur était encore à la lutte pour la 2e place avant de faiblir un peu sur les vingt derniers mètres et de finir en 1’02”84 (nouveau record en grand bassin). Un chrono bien meilleur que ses 1’03”44 des France élite de Chartres cette année (et que son record personnel : 1’03”31), mais insuffisant pour rallier les demi-finales.
«C’est déjà une fierté que de pouvoir représenter le Mali dans la plus belle des compétitions. Même si le temps de qualification n’a pas été atteint, c’est une petite victoire personnelle. La natation fait partie de ma vie depuis un moment et pouvoir faire les Jeux, c’est incroyable», avait confié à la presse le brasseur de l’Alliance Dijon Natation à son arrivée à Tokyo.
Comme on le constate, ce n’est pas l’envie et la volonté qui ont manqué à nos valeureux représentants au Japon. A la différence de Djénébou Danté qui était à ses seconds jeux (après Rio 2016 au Brésil), nos trois autres représentants étaient à la première expérience olympique. Malheureusement, les enjeux (économiques et géostratégiques) du sport font qu’il ne suffit plus d’êtres meilleurs, mais excellents avec un mental d’acier pour faire la différence. Nos représentants sont néanmoins sur la bonne voie parce qu’ils croient en eux, en leur capacité de surmonter leurs handicaps pour s’améliorer afin de toujours mieux représenter la patrie, le Mali.
«Je n’abandonne jamais mes rêves et je suis tellement fière de représenter le Maliba. Mon objectif, c’est maintenant les JO Paris 2024, In Shaa Allah», martèle Djénébou Danté. «Ce n’est pas la fin du monde. Je dois juste beaucoup travailler pour préparer les Jeux olympiques de Paris 2024 », assure aussi Seydou Fofana. En effet, après «Tokyo 2020», tous les regards sont tournés aujourd’hui vers «Paris 2024», les Jeux de la 33e olympiade prévus dans la capitale française à partir du 26 juillet 2024.
Pour assurer aux sportifs maliens la chance d’une meilleure préparation, il convient de tirer les enseignements de notre participation pour se faire une idée du chemin à parcourir pour se hisser sur un podium olympique dans trois ans à Paris, en France. Et le ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que le Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM) en sont conscients. C’est pourquoi lors de la rencontre que le président Habib Sissoko et le ministre Mossa Ag Attaher ont eu avec la délégation Les rideaux sont tombés le dimanche 8 août 2021 sur les jeux de la 32e olympiade, «Tokyo 2020» (Japon, du 24 juillet au 8 août 2021). Et les représentants du Mali (les athlètes Djénébou Danté et Fodé Sissoko, le taekwondoïste Seydou Fofana et le nageur Sébastien Kouma) ont encore donné le meilleur d’eux-mêmes pour rivaliser avec les meilleurs dans leurs disciplines. A défaut de médaille, ils ont acquis de l’expérience et prouvé que, avec un peu plus de moyens, on peut compter sur eux. D’où l’urgence de se remettre au travail dès à présent pour espérer intégrer enfin le cercle des pays médaillés aux JO «Paris 2024».
«Je me suis quand même retrouvé face à un champion du monde, Lee Dae-hoon… J’ai essayé de rattraper mon retard, mais je n’ai pas eu de chance…» ! Ainsi s’est exprimé Seydou Fofana (interrogé par RFI), notre jeune taekwondoïste de 27 ans qui a frôlé l’exploit (battu seulement par 11-9) de battre un triple champion du monde et se rapprocher du podium olympique en disputant une finale de bronze. Pour sa première participation aux Jeux olympiques (JO), il a fait forte sensation. Il était le seul de nos quatre représentants à avoir obtenu son ticket pour «Tokyo 2020» en qualification.
«Je suis heureuse et fière d’avoir pu participer et représenter mon pays aux JO. Mon rêve était d’obtenir une médaille pour le Mali comme je l’avais fait aux Jeux de la Francophonie et comme le souhaitaient tous les Maliens», a aussi réagi Djénébou Danté (100) qui aurait aussi malienne dans la capitale nippone, on a touché à des points susceptibles de baliser le travail à accomplir pendant cette nouvelle olympiade qui s’ouvre maintenant.
Il est en tout cas souhaitable aujourd’hui que tous les acteurs prennent conscience de leur devoir pour redoubler d’efforts afin que notre pays puisse avoir assez de sportifs qualifiés pour «Paris 2024.
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